Urgence, BULLETIN DU 26  FEVRIER 2024

Lundi 26 février 2024, la préparation de la bouillie a été entravée par la pluie qui s’est abattue depuis le matin sur le camp des déplacés de CPAC Mugunga. Malgré les efforts conjugués des bénévoles d’Agir RDC, la préparation de la bouillie a dû être interrompue à deux reprises. C’est finalement vers midi que la distribution a pu avoir lieu.

En effet, du lundi au vendredi, les bénévoles d’Agir sont présents sur le site pour la sensibilisation communautaire sur différentes thématiques, la préparation de la bouillie ainsi que l’animation des enfants. Toutes ces activités se déroulent en plein air. Lorsqu’il pleut, il est difficile de les réaliser.

Les conditions de vie ici sont difficiles : après la pluie, les occupants tentent d’évacuer l’eau qui s’est infiltrée jusque dans leurs tentes. Ces habitations de fortune, dans lesquelles logent des familles entières, arrivent à peine à faire face aux intempéries. Dans ces conditions extrêmes, le risque de maladies est élevé, surtout chez les plus jeunes.

Bien que ce camp ne soit pas encore officiellement reconnu comme tel, des centaines de personnes y ont trouvé refuge, fuyant la reprise des affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23. Le matin du lundi, on pouvait voir des familles installer des tentes avec tout ce qui leur tombait sous la main. Près d’un mois après leur arrivée à Goma, l’assistance humanitaire dont ils ont besoin tarde à être effective.

Quoi qu’il en soit, les circonstances de ce matin mettent encore en évidence l’urgence de multiplier les actions d’assistance aux occupants de ce camp. Depuis leur arrivée à Goma, Agir RDC fait partie des rares organisations qui leur offrent leur assistance. Quelqu’un a dit que Dans les moments les plus sombres, l’entraide et la solidarité sont les lueurs d’espoir qui illuminent nos vies. N’oublions pas alors que même face à l’adversité, chaque geste de soutien compte.

Précédent
Précédent

Goma : AGIR RDC au Cœur de la Crise Humanitaire à Mugunga

Suivant
Suivant

GUERRE AU NORD-KIVU ; CES MAMANS DE CEUX QUI N’ONT PLUS DE MAMAN