Urgence, Bulletin du 2 Avril 2024
En ce mardi 2 avril 2024, la situation est relativement calme dans le camp. Nous nous rendons à CPAC Mugunga pour entrer en contact avec les nouveaux membres du groupe de parole. Cette initiative s’ajoute aux autres actions menées par AGIR RDC depuis deux mois sur ce site. Parmi ces actions, citons la préparation de la bouillie avec des jeunes bénévoles, l’écoute assurée par l’accompagnateur psychosocial, ainsi que la sensibilisation communautaire menée par les animateurs.
Lors de cette première journée, nous avons réussi à réunir 50 personnes (hommes, femmes et jeunes). Un nombre déjà élevé pour un groupe de parole initialement prévu pour 20 bénéficiaires. Malgré les difficultés liées à l’inaccessibilité de la salle et au retard des participants, nous sommes parvenus à établir un premier contact avec eux.
Nous avons ensuite expliqué aux participants ce que nous sommes et comment se dérouleront les séances. “ Nous serons ensemble dans ce local pour aborder différentes thématiques liées à l’hygiène, à la cohabitation pacifique, à la lutte contre les violences basées sur le genre et au vivre ensemble. Il est important de souligner que nous ne sommes pas une ONG qui réunit des bénéficiaires pour faire des dons. Ne pensez donc pas que vous serez ici pour recevoir de l’argent ou quoi que ce soit.” Indique un animateur.
Nous avons convenu de deux jours de rencontres : le mardi avec Maman Bora et le vendredi avec les animateurs. Ces rencontres débuteront chaque fois à 8 h 00. Et de renchérir que notre souhait est que, en faisant partie de ce groupe, nous nous considérions déjà comme une famille. Malgré nos origines différentes, nous devons nous aimer, nous comprendre mutuellement et nous entraider.
Pendant que se déroulait la séance, des bénévoles préparaient de la bouillie. Au total, cette action a permis de servir 800 enfants ainsi que 50 adultes en bouillie et en pain. Cependant, il est important de souligner qu’avec l’augmentation du nombre de déplacés, la quantité de bouillie devient minime. Par conséquent, les bénévoles proposent d’augmenter la quantité de nutriments pour répondre aux besoins croissants.
